Bonjour la gang!
Je me suis tellement ennuyée de vous! Ce n'est pas par paresse ou désintérêt que je ne vous ai pas donné de mes nouvelles avant ça : je suis encore très occupée!
C'est que, voyez-vous, ça ne finit plus, un déménagement! On commence par trier, jeter, emballer. Puis on trimballe le tout à l'autre appartement où on recommence à l'envers : on déballe, on trie (encore!!), on jette et...on range le reste. On range bien entendu les gros objets en quelques heures, et les petits gugusses qui restent en...plusieurs jours...à moins que plusieurs d'entre eux ne finissent prématurément leurs jours dans la poubelle, ce qui nous évite de leur trouver un petit coin dans l'appartement...qui a curieusement rapetissé au fil du déballage!
Et puis (oh mauvaise idée!), notre regard se pose sur nos meubles dépareillés! Alors on ressort les accessoires de peinture (auxquels on a péniblement trouvé une petite place dans un quelconque placard maintenant bondé) et...on se met à répandre de généreuses couches d'un mélange pompeusement baptisé "vert bernier" sur nos meubles. Doté de deux brutales mains débordantes de pouces, on torture le pauvre rouleau...qui finit par pratiquement rendre l'âme, ou plus exactement, perdre la tête! On le fout à la poubelle, on empoigne un deuxième rouleau...dont le manche casse carrément en deux au bout de cinq minutes de travail acharné ( "Ben quoi, m'sieur! Vos rouleaux y sont un peu faiblards!). On récupère alors le premier rouleau dans la poubelle. Bon, d'accord, il perd la tête de temps à autre, mais en le tenant dans un seul sens (et en se tordant le poignet!) on arrive à terminer...l'interminable peinture! (C'était le temps : on était à la veille de l'étaler avec la langue, cette merde!!).
Bon! C'est le tour du Mactac couleur "bois d'acajou" (Ben quoi? C'est mieux que "vert bernier", non!). On n'en a jamais installé. Qu'à cela ne tienne; comme toute personne fraîchement "transplantée", on se sent l'âme heureuse et aventureuse! Même les meubles aux multiples moulures ne nous effraient pas (...jusqu'à ce qu'on s'y attaque, armé d'un gabarit et d'un truc bien coupant ressemblant curieusement à un scalpel!).
La chirurgie improvisée est évitée de justesse à de multiples reprises. Heureusement, le Mactac finit par comprendre qu'il doit s'unir à la surface des meubles (et non à celle de nos mains...dont il semble décidément très amoureux!). Un amour impossible est évité de justesse et...les meubles sont retapés en deux temps...trois tabar$%?&$%!
Note : Vous comprenez maintenant pourquoi je ne donne plus de nouvelles! Je vous reviens dès que j'ai terminé ces travaux et...que ma région lombaire cesse d'émettre d'inquiétants craquements! A bientôt, la gang!
Pénétrez dans l'antre du rire! On rit de tout : de moi, de mon handicap, du vôtre, de nos vies respectives...de nos mésaventures!Femmes de 50ans et plus, pensez à porter vos "Depend! INVITEZ des amis,octroyez-moi des *** et laissez votre COMMENTAIRE! De plus, la plupart de mes histoires sont brodées sur des faits réels : **RAPPORTEZ-MOI VOS ANECDOTES **, que vous aurez ensuite le plaisir de lire sur mon site, apprêtées à la "sauce" Lislyne! Participation APPRÉCIÉE!(EN BAS: radio,jeux,compteurs.)
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mardi 11 décembre 2012
mercredi 10 octobre 2012
L'ascension
Comme vous le savez, je suis présentement à la recherche d'un appartement convenant à mon état physique. Je dispose même d'une subvention. Le présent texte a été brodé autour de ma première visite d'appartement.
Je devais visiter un
appartement cet après-midi. J'avais pris mes précautions et bien expliqué à la
jeune locataire que je suis handicapée. J'avais même demandé des précisions sur
le quartier et l'immeuble : une petite pente mène à l'immeuble et il n'y a que
3 marches, m'a-t-on dit. Toute contente, je suis donc allée voir l'appartement
cet après-midi.
J'ai débarqué de l'autobus
au pied de la rue où se situait le logement. Et, lentement, courageusement,
patiemment, j'ai débuté mon ascension!
Trois heures plus tard, la
langue pendante, rouge, essoufflée comme un marathonien mal entraîné, je me
suis arrêtée au milieu de la côte et suis entrée dans une boutique portant le
joli nom de "Pièces en tous genres pour bodys malmenés". Je m'y suis
procuré deux splendides rotules, les ai enfilées et...j'ai poursuivi mon
ascension.
Une heure et deux rotules démolies plus tard,
dégoulinante de sueur, arborant la chevelure de Diane Dufresne dans ses pires
moments, je me suis arrêtée devant l'immeuble portant le numéro 586. Oh
horreur! Deux marches de béton, création d'un ouvrier fou et soul m'attendaient. C'est
avec la plus grande prudence que j'ai posé le pied sur cette
"crochitude" de béton sans rampe et suis entrée dans le bâtiment où
une nouvelle surprise m'attendait : 8 marches!
Enragée, j'ai mis mes mains
en porte-voix et j'ai claironné : " ici Madame Lislyne! Je viens pour
l'appart!"
Une porte s'est ouverte au
bas de la volée de marches et une jeune fille est apparue.
_Bonjour!
_Heu... Non, ce n'est pas un
"bon jour" pour moi! Tu sais, pendant que je gravissais la légère
pente, j'ai eu tout le loisir de réfléchir : Ne voyant pas réellement la
différence entre un appart perché en haut d'un immeuble et un appartement
perché en haut de l'Éverest, j'ai décidé de rester dans mon perchoir actuel. En
passant, jeune fille, je te conseille de retourner prendre des cours de math au
primaire!
Laissant derrière moi la
jeune locataire éberluée, j'ai clopiné sur mes rotules branlantes jusqu'à la
rue, m'y suis assise et...me suis laissée glisser jusqu'à l'arrêt du bus!
Note : J'étais tellement
déçue et en colère que j'ai décidé d'écrire ce texte pour "évacuer le
méchant"! Je ne m'attendais certainement pas à trouver une très longue côte
abrupte, 2 marches croches sans rampe, en plus de 8 autres marches à la
place des 3 dont on m'avait parlé. L'écrire me permet maintenant d'en rire!
lundi 1 octobre 2012
Les lutins du Salon du Livre du Saguenay
Bonne journée au royaume de l'humour, du rire, de l'autodérision,
des chansons folles et des amants de la vie! Bref! Amusez-vous bien
Car la folie est bonne pour le moral et la santé!
Jeudi, je suis allée au
salon du livre. Ce fut un après-midi mémorable mais...étrange!
Je suis entrée au Salon au
milieu d'une nuée d'enfants. Face à ces petits êtres délicats, ma Harley
faisait presque office de bulldozer! Attention aux petits orteils!
Réussissant à me faufiler au
milieu des vivants petits monstres, j'ai enfin atteint un premier kiosque
regorgeant...de livres pour enfants! Oui, je sais, mon âge mental avoisine
parfois les cinq ans, mais ce jour-là, je portais fièrement ma cinquantaine!
Bien décidée à dénicher un
livre me convenant, j'ai effectué quelques détours dans le labyrinthe qu'était
le Salon. Je ne l'ai pas remarqué immédiatement, je l'avoue, mais un curieux
phénomène se produisait, de façon de plus en plus évidente. C'est que le Salon
regorgeait de lutins coquins! Ces petites créatures ne semblent avoir d'autre
but dans la vie que d'enquiquiner tout un chacun! A chaque kiosque où je
m'arrêtais, un vilain lutin m'agrippait la jambe, le temps d'y planter douloureusement
une aiguille et d'y injecter une bonne dose d'alcool ( Je jure ne boire que
contrainte et forcée par de méchants lutins!).
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En provenance de... |
Si l'effet ne s'en est pas
fait immédiatement sentir, ce fut bientôt le cas! C'est ainsi qu'à la fin de
mon agréable pèlerinage j'ai atteint, toute chancelante, le kiosque d'un très
sympathique médecin écrivain (http://blogue.lespelleteursdenuages.com/category/vie-rituelle/
).
Je me suis assise sur ma
Harley, dont le panier contenait à ce moment-là un couteux dictionnaire des
cooccurrences, et nous avons discuté un petit moment de ses écrits...et des
miens. Je me reconnaissais dans les phrases philosophiques inscrites sur les
murs du kiosque, dans la vivacité, le positivisme et l'humour de l'homme. Tout
s'est donc bien déroulé jusqu'à ce que j'aie la mauvaise idée de me lever
brusquement pour me déplacer dans le kiosque. Chancelante ( "J'suis saoule, m'chieu, mais ché rien pu! Heu...rien
bu!"), je n'ai sauvegardé mon honneur qu'en m'agrippant à la dernière
minute à la main de l'écrivain. Je le sais : j'ai le tour de produire mon petit
effet!
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En provenance de... |
Il semble que ce charmant
homme ait l'habitude des "saoulonnes
de Salon", car c'est tout sourire qu'il m'a évité la chute
(quoique...dans ma folie, je serais sans doute morte de rire si d'aventure je
m'étais étalée!). La discussion alla bon train encore un petit moment. Lorsque
mon estomac débordant de vide signala l'heure du départ, nous avons échangé
l'adresse de nos sites respectifs.
C'est le sourire aux lèvres
et les jambes toujours saoules, un malicieux lutin accroché à chacun d'elles et
y plantant cruellement de grandes aiguilles, que j'ai quitté le Salon,
éblouissant le charmant écrivain...de ma splendide démarche pingouinante!
Note :
J'ai passé un après-midi passionnant, dont la facture en terme de douleur et de
fatigue défriserait le plus richissime des millionnaires! Je ne regrette rien,
cependant! J'ai rencontré un écrivain charmant, acheté 2 livres qui me serviront
à améliorer la qualité de mon français (ce dont vous bénéficierez!), ai
rencontré au resto une tante que j'adore et que je n'avais pas vue depuis
longtemps, et...fait quelques commissions à la sortie du Salon.
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mardi 25 septembre 2012
Propos, pas pros et preposes
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Aujourd'hui, petit coup de gueule humoristique sur ce petit blogue d'humour! Rigoler permet parfois d'épargner quelques vies!
Propos, "pas pros" et préposées!
Madame, on vous envoie Mme
X1 mardi à 15 heures pour faire votre ménage.
_Oh merci, madame!
Le mardi arrive, les heures
s'écoulent : pas de Mme X1! Où est-elle passée? Mystère!!! J'appelle le service
de maintien à domicile.
_ Bonjour Madame. Ici Mme
Lislyne Aime Lavi. J'appelle pour vous informer que votre préposée ne s'est pas
présentée.
_ Hum hum hum... Attendez un
peu... Oui, effectivement, Mme X1 devait aller chez vous cet après-midi.
J'ignore ce qui s'est passé, elle est habituellement fiable. Écoutez...je vais
vous envoyer Mme X2 à la place, vendredi à 14heures. Cela vous convient-il?
_ Oui, tout à fait! Merci!
Je raccroche, toute
rassérénée : on va m'envoyer une préposée vendredi. Les jours passent
rapidement; on est maintenant vendredi et il est 14heures. On sonne à la porte.
Je vais ouvrir : on m'a envoyé une hybride de Marie Poppins et Madame
Blancheville! Elle me fait un beau ménage, babillant gaiement, ensoleillant ma
journée au passage. Je suis très contente, car on m'a dit qu'on m'enverrait
cette dame tous les mardis. Quel plaisir!
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En provenance de |
Le mardi suivant, je me fais
belle, je glisse ma liste d'épicerie dans ma bourse et attends la gentille
Marie-Poppins-Madame-Blancheville qui, cette fois, doit m'accompagner à
l'épicerie. J'apprends à mes dépens que ces merveilles d'hybrides ne se
présentent jamais deux fois au même endroit! Mais bon, la réceptionniste du
service me rassure : un gentil monsieur viendra demain à 13 heures me chercher
pour me conduire à l'épicerie.
Le mercredi, à l'heure dite,
un gentil trentenaire se présente à ma porte. Après quelques minutes
d'observation, j'en conclus qu'on m'a envoyé, cette fois, un hybride du rigolo
Mel Gibson (L'Arme Fatale) et de Monsieur Serviable Ex-Chum. L'expédition à
l'épicerie se révèle être le moment le plus heureux et le plus drôle de ma
journée! De plus, avantage non négligeable, Monsieur Rigolo-Mel-Serviable-Ex
effectue sans broncher de multiples allers-retours dans mon petit escalier de
(seulement) 28 marches, chargé de mes sacs. Finalement, ça sert à quelque chose, un homme!
Cette sympathique expédition
à deux me laisse cependant un petit goût amer ; on ne m'enverra certainement
pas deux fois ce gentil jeune homme. Voyez-vous, les Monsieurs Rigolo-Mel-Serviable-Ex se font aussi rares et volatiles que les Mmes X1!
Aujourd'hui, troisième
semaine. De retour de chez l'optométriste, je me prépare en catastrophe une
casserole de pâtes aux tomates, que j'engloutis en quatrième vitesse : la femme
de ménage arrive tantôt; je dois dégager le comptoir de cuisine!
Les heures s'écoulent... Les
nouilles que j'ai avalées en deux ou trois coups de pelle, parcourent le long
tunnel qu'est mon tube digestif, me faisant regretter, à grand coup de crampes
stomacales, de les avoir ingurgitées si grossièrement. A ce désagrément,
s'ajoute le pénible souvenir des 30$ que j'ai dû débourser pour avoir l'extrême
plaisir de me faire verser des gouttes irritantes dans les yeux. Les pupilles
toujours dilatées, j'évolue dans un monde flou et aveuglant!
Des heures plus tard, les
pâtes récalcitrantes toujours coincées dans l'estomac, j'admets enfin la dure
réalité : ma femme de ménage ne sera pas au rendez-vous, une fois de plus!
J'appelle le (maudit)
service. Les pauvres, ce n'est (toujours) pas de leur faute : ils m'avaient réservé la
gentille Marie-Poppins-Madame-Blancheville bien que, on le sait, celle-ci n'œuvre
jamais deux fois dans le même foyer.
Renfrognée, les canines rallongeant à la vitesse de l'éclair, j'écoute Madame Ha-Lahurie m'expliquer
qu'étant en réunion lundi matin avec les préposées, elle n'a pu m'informer à
temps du désagrément qui, une fois de plus, allait être mien. Bien entendu, la
pauvre femme (Grrrrrrrrrr!) n'a pu, non plus, me joindre dans l'après-midi, ni
le mardi matin (c'est qu'elle est drôlement occupée et ne dispose d'aucune
serviable réceptionniste pour téléphoner à sa place! Grrrrrrrrrgggrrrrrrrrrrrrrr!). Pauvre, pauvre, pauvre Madame
Ha-Lahurie!
Pendant que j'écoutais les jérémiades
de l'infortunée femme, mes crocs avaient poussé tant et si bien, qu'ils me
transperçaient à présent les lèvres. C'est la bouche à moitié fermée que je
réussis à exprimer ma déception à Madame Ha-Lahurie...sans mordre le combiné
téléphonique!
Et présentement que se
passe-t-il? J'attends! J'attends, j'attends...que mes nouilles descendent, que
mes canines rétrécissent et...qu'on me rappelle pour me dire qu'on m'enverra
une préposée...la semaine des 4 jeudis!!!
Note : Croyez-le ou non, si on enlève la
"dentelle" dont j'ai enjolivé mon histoire, tout est vrai! C'est
d'ailleurs pour ne tuer personne, et surtout pour ne pas engueuler les pauvres
préposées qui n'y sont strictement pour rien, que j'ai écrit cette histoire.
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dimanche 16 septembre 2012
J'ai des hallucinations auditives, ou quoi?
Bonne journée sur mon blogue humoristique
royaume du rire, de l'autodérision, de la
dédramatisation,
des chansons folles et... de la joie
de vivre!
Bref! Amusez-vous bien sur le blogue http://lislynem-lavi.blogspot.ca/
Car la folie est bonne pour la santé
physique et mentale!!
Je sors de chez Walmart,
deux sacs recyclables bien remplis posés côte à côte sur le siège de ma Harley
et bien attachés sur cette dernière (qui a dit que les déambulateurs ne
servaient que d'aide à la marche?).
Laissant le Walmart derrière
moi, je déambule tranquillement dans le long couloir piqueté, de chaque côté,
de petites boutiques. Je m'apprête à entrer dans l'une d'elle, lorsqu'une dame
à l'air suspicieux s'approche de moi, sourcils froncés, yeux rétrécis. Tout son
non verbal signale sa méfiance; je me demande vaguement si elle me soupçonne de
vol... Oui, c'est sûrement ça! Mais...pourquoi?
Se penchant sur les sacs, la
fouine grogne : "Est-ce qu'il y a un petit bébé là-dedans?"
en provenance de... |
Je suis estomaquée! J'ai mal
entendu, c'est certain! Je souffre d'hallucinations auditives!
Observant plus attentivement
la fouine, j'en conclus qu'elle est sérieuse... Visiblement la femme a cru que
la mère dénaturée que je suis a transformé le déambulateur en poussette et
négligemment flanqué le bébé dans un sac, entre les poivrons, les oignons et
les pommes de terre (ou entre les bottes et les souliers, car je sortais de chez Walmart)! Elle doit déjà composer le numéro du DPJ mentalement! me
dis-je.
Une autre dame a été témoin
de la scène. Elle est absolument hilare, mais réussit à retenir ses éclats de
rire. Pendant que j'essaie de retrouver la voix (et une contenance!) elle se
tourne vers la première femme et lui explique que les sacs contiennent sûrement
mes commissions.
Finalement, l'étonnement
cède la place au rire et c'est presque en pouffant que je confirme que mes sacs
ne contiennent pas de nourrisson!
Note : Croyez-le ou non,
cette histoire est vraie du début à la fin! Je n'ai absolument rien rajouté ou
exagéré. Mais le pire c'est que...ça ne m'est pas arrivé qu'une fois!
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samedi 1 septembre 2012
Pouuuuuuuuuuquoiiiiiiiiiiiii?
Un petit garçon, en vous
montrant du doigt: "Maman, c'est quoi l'affaire
de la madame?"
La maman (chuchotant,
visiblement mal à l'aise) : "Chut! Faut pas montrer la dame du
doigt!" (non, non, vous n'avez rien
entendu!)
Le petit, insistant et désignant
toujours votre déambulateur du doigt : "Maman, maman, pourquoi la madame a
ça?? Pouuurquoooi la madame marche bizarre? Pourquoi la madame fait comme un
pingouin?"
La maman, de plus en plus
mal à l'aise, son regard fuyant résolument le vôtre pour se fixer tantôt sur
l'enfant, tantôt sur ses souliers (elle croit sans doute que la soudaine
rougeur de ses joues finira par quitter celles-ci et se transmettre à ses
chaussures, lesquelles s'harmoniseront alors davantage avec sa jupe
bourgogne...) : "Charles! Chut, Charles!"
Résistant au plaisir pervers
de regarder la pauvre maman se débattre avec ses principes et s'étouffer avec
le politically correct, vous vous
décidez enfin à intervenir. Vous tournant vers l'enfant, vous lui dites
gentiment :
_Tu sais, j'aime ça moi, les
petits garçons qui posent ce genre de questions. Et tu as tout à fait raison;
je marche bizarrement.
Un vent soudain se lève,
envoyant votre "toupet" se balader dans votre oeil droit. Êtes-vous
bête! Il ne peut y avoir de vent, puisque vous êtes au centre d'achats! Ce que vous
avez pris pour une bonne brise est tout bonnement le soulagement de la maman
exprimé sous forme d'une forte expulsion d'air tout droit sortie de ses
poumons.
L'enfant vous sourit
candidement; il attend un complément d'information. Vous poursuivez donc :
_ Tu vois, mon dos est un
peu malade. Et quand le dos est malade, nos jambes deviennent fatiguées et on a
de la difficulté à marcher. C'est pour
ça que j'utilise une "marchette"; ça aide mes vieilles jambes
fatiguées à avancer...
Tout content, l'enfant vous
gratifie d'un grand sourire et entraîne sa mère, enfin relaxe, en la tirant par
la main.
Morale de cette histoire?
Mesdames et Messieurs les adultes, imitez le comportement empreint de
simplicité de ces jeunes sages que sont vos enfants. Ne gardez-pas vos
questions pour vous, posez-les-nous! Nous ne vous mordrons pas, vous savez! Au
pire, si nous sommes offusqués, nous vous roulerons sur un pied ( tout à fait accidentellement,
je vous assure! Hi! Hi! Hi!!!), vous faisant ainsi partager, l'espace d'un instant,
les délices de notre vie d'éclopés!
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mercredi 29 août 2012
Comment descendre une chaise en paresseuse!
Je ne devrais pas l'avouer, mais...oui, les personnes handicapées sont d'incurables paresseuses! Moi y compris!
J'ai omis de vous préciser
que je demeure au 3e étage d'un immeuble non pourvu d'ascenseurs. Je vous vois
d'ici retrousser les sourcils : une handicapée vivant 28 marches au-dessus du
plancher des vaches et se déplaçant avec un déambulateur???
Oui, ça s'peut! Et, pour l'instant, je m'en arrange fort bien (en attendant qu'on me déniche un HLM adapté : 3 à 6 ans d'attente! On devient patient, à force de...patienter!)! J'ai d'ailleurs développé des trucs et même trouvé le moyen de descendre une vieille chaise dont je souhaitais me
débarrasser. Voulez-vous bien remettre vos sourcils à leur emplacement
d'origine? Vous m'énervez, à la fin ?%&?$%?& !!!
Je me rendais chez une amie
et voisine et, pour ce court trajet, j'avais absolument besoin de mon
déambulateur. Ayant déjà mal au genou, je savais qu'il n'était pas question de
descendre ma "Harley Davidson", remonter chercher
la chaise, et descendre à nouveau et... Un court moment de réflexion me suffit pour
régler la question. Un siège de déambulateur, ça sert à asseoir les gens,
n'est-ce pas? Qu'à cela ne tienne! Cette fois, ça serait une vieille chaise
toute branlante qui utiliserait le siège! Quelle loi interdit d'asseoir un siège sur un autre??
Je suis descendue à reculons
dans l'escalier, le déambulateur demeuré sur le palier me faisant face, ses
poignées tournées vers moi. Avant de descendre, j''ai toutefois assis la chaise
sur le siège de la "Harley", ses pattes avant de chaque côté du dossier
de la marchette, son dos dirigé vers mon ventre, ses pattes arrière enserrant
l'avant du siège de mon déambulateur. Et, empoignant les montants de ma
"Harley" avec toute la détermination d'une paresseuse, je me suis
mise en devoir de descendre lentement mes 28 marches, légèrement courbée vers
l'avant (Tomber sur le ventre, c'est humiliant; tomber sur le dos c'est "tuant"), la main gauche enserrant
la patte gauche de la chaise et le montant du déambulateur. A chaque marche, ma
main gauche lâchait la chaise et le déambulateur, se fixait sur un barreau de
la rampe d'escalier, m'offrant ainsi sécurité et stabilité.
Je me suis ainsi retrouvée,
plusieurs minutes plus tard, tout au bas de mon "perchoir", le genou
un peu plus amoché, mais fière de mon exploit de grande paresseuse! Il ne me
restait plus qu'à déposer la chaise près du conteneur à déchets et...à
boitiller élégamment jusque chez mon amie!
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Je vous suggère également la lecture de Lunettes d'acier
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Normaux dangeureusement serviables!
J'aime les gens "normaux".
N'en doutez pas, je les aime vraiment!. Sauf...que je me méfie de ceux appartenant
à une sous-espèce particulièrement redoutable : les "serviables"!
En effet, avec ces étranges
créatures, il faut s'attendre à tout, même...à l'improbable et à l'effroyable!
Ce qui rend ces personnes si redoutables découle directement de leur principale
qualité : leur irrépressible désir de rendre service à leur prochain. Vous
voilà perdus! Comme je vous comprends! Moi aussi, je le suis parfois, lorsque
je me relis! Laissez-moi vous raconter un fait vécu qui, j'en suis persuadée,
étant très instructif, vous tirera des limbes où vous flottez actuellement.
Je m'apprêtais à sortir d'un
restaurant. Tournant le dos à la porte, dans un mouvement réflexe, j'ai fait
pivoter ma "Harley" et, d'un vigoureux coup de mon postérieur bien
rembourré, j'ai forcé la porte à s'ouvrir. L'habitude étant ma fidèle alliée,
j'avais donné à mon mouvement une fluidité presque élégante. Je m'apprêtais à
enchaîner en reculant tout en halant ma "Harley" vers moi (telle une
habile adepte du Taï Chi) quand, soudain, j'ai senti le sol se dérober sous mes
pieds. Non, heu..., je veux plutôt dire que j'ai senti le point d'appui
qu'offrait la porte se déplacer littéralement dans l'espace et...mon dos partir
à la dérive, vers l'arrière. En réalité, c'est toute ma personne, qui est
partie à la dérive (mais le dos et la tête en premier)!
N'eut été de l'habitude que
j'ai acquise, au fil de multiples catastrophes évitées de justesse, de réagir
au quart de tour, je serais partie à la renverse et me serais probablement
offert une belle "prune" à l'arrière du crâne, ou une gentille petite
commotion! Ma cervelle si précieuse cervelle aurait également pu s'étaler sur les chaussures de l'importun! Mais heureusement, mon cerveau et mes muscles toujours à l'affut
d'une petite plaisanterie du sol inégal, de Mme la Vie ou...d'une âme exagérément
charitable, s'unirent pour me permettre un rétablissement éclair.
Regardant par-dessus mon
épaule j'ai aperçu un homme à l'air confus, la main posée sur la poignée de la
porte, bégayant des excuses à en perdre haleine! Bien qu'ayant frôlé la catastrophe, je ne
pouvais décemment lui tenir rigueur pour son geste, et me suis contentée de le
remercier pour son intention, tout en lui précisant ceci:
"Lorsque vous désirez
aider une personne handicapée à ouvrir une porte, assurez-vous qu'elle n'est
pas déjà en train de le faire
elle-même, à sa manière!"( Car le but est de l'aider, pas de l'estropier
davantage, n'est-ce pas? N'EST-CE PAS??! &?&%&$%!!!)
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Je vous suggère un texte d'un autre genre Feng quoi?
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Je vous suggère un texte d'un autre genre Feng quoi?
Handicapée ou handicapée
"Handicapée" ou "handicapée"??
J'ai déjà parlé du malaise
ressenti par beaucoup de personnes en présence d'une personne handicapée. Mais
serez-vous surpris si je vous révèle que plusieurs confondent "handicap
physique" et "handicap intellectuel"? Et que certains, encore, cherchent désespérément à identifier
précisément le handicap en question? N'y arrivant pas, ils ne prennent pas de
chance et nous "traitent"
pour tout ce qui existe, en partant du petit doigt foulé jusqu'à la sclérose en
plaques, en passant par la surdité, le retard intellectuel et l'Alzheimer!
Je me rappelle de cette fois
où j'attendais mon TA (dans le jargon
des "miteux-tout-déglingués"
en tous genres : transport adapté) pour le retour chez moi. J'étais assise bien
tranquille sur ma "Harley", devant l'entrée du Zellers. Une femme apparemment
très perplexe s'est approchée de moi :
La femme (très leeennntement
et à voix forte) : avez-vous besoin d'aide pour traverser, madame?
Me croyait-elle sourde ou un
peu leeeennnnte?
Moi (souriante et détendue)
: Non merci, madame. J'attends simplement mon transport. Et...je crois bien
qu'on m'a oubliée!
La femme ( aussi surprise
que souriante) : Ha! Ok! Bonne journée, alors! J'espère qu'on ne tardera pas
trop à venir vous chercher.
Et la voilà qui s'en va,
toute relaxe, débarrassée de son embarrassante perplexité. Apparemment, il ne
lui était pas venu à l'esprit que je pouvais tout bonnement attendre mon
transport!
Les "normaux", en créature pleines de
bonne volonté qu'ils sont, cherchent souvent le problème qui afflige la
personne handicapée. Il ne leur vient que trop rarement à l'esprit que la vie
de celle-ci n'est pas un enchevêtrement d'obstacles et de catastrophes et peut
briller, comme la leur, par sa banalité!
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Je vous suggère d'aller lire le texte Pourquoiiiiiiiiiiiiiiii?
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Handicapante personne handicapée
Face à une personne
handicapée, les gens qu'on dit "normaux" éprouvent souvent un certain
malaise, comme en témoignent leurs surprenantes réactions. Ils semblent souvent
se croire obligés d'être gentils, serviables, avenants, s'excusant presque
d'être "normaux".
En effet, je n'ai jamais
reçu autant de sourires, de "bonjour"
et d'offres d'aide que depuis que je me promène avec mon déambulateur...que, dans un moment de folie, j'ai
baptisé "Harley Davidson"! Même que plus une personne a l'air déglinguée,
plus la réaction des gens dits "normaux" est prononcée. Toute
personne utilisant une canne aurait donc avantage à l'envoyer balader au profit
d'un déambulateur ou, mieux, d'une chaise roulante ou d'un quadriporteur!
Rassurez-vous, chers
"normaux", nous ne vous en voulons pas de l'être, normaux, je veux
dire! Oh! Dans nos fantasmes les plus inavouables, vous êtes parfois
l'infortunée victime d'une "volée" donnée à grands coups de
béquilles. Mais, non, nous ne vous en voulons pas (hi hi hi!)!
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Je vous suggère également le texte Dialogue de sourds.
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